Au XVe siècle, l’auteur d’un livre de Honesta Voluptate dit que rien n’égale l’instinct des truies de Nursa ou Norcia pour découvrir les truffes cachées sous la terre. Alors il restait seul, s’enfermait, ouvrait un livre de droit qu’il rejetait aussitôt, s’étendait sur son lit, fumait et rêvait beaucoup. D’abord la chimie minérale : la craie, l’argile, le gypse, le silicate de potasse, le sulfate de baryte, servent à maintenir dans le corps gras plus d’eau qu’il n’en absorberait à lui seul. M. Galippe prétend qu’il ne nuit pas à la santé. La bonne eau-de-vie ne nuit pas à la santé ; on ne peut en douter depuis les belles expériences de M. le docteur Dujardin-Beaumetz sur l’alcoolisme. En attendant, je chargeais mille circonstances, mille plaisirs, de lui procurer auprès de moi l’illusion de ce bonheur que je ne me sentais pas capable de lui donner. Mille pardons, mon ami.

Mon plaisir était surtout de lui entendre conter quelque histoire qui mettait en scène des paysans avec elle. Elle autorise aussi la cochenille, l’indigo, le carmin, le bleu et le violet d’aniline. Pour colorer les bonbons on employait : le jaune de chrome, le minium, le massicot, la litharge, qui sont des sels de plomb ; le vermillon (sulfure rouge de mercure), le vert de Scheele (arsénite de cuivre), les cendres bleues (carbonate de cuivre), le bleu de cobalt ; l’orpiment ou réalgar (sulfure d’arsenic) ; le vert-de-gris et la gomme-gutte. Mais voici enfin la sciure de bois, le cinabre, l’oxyde rouge de mercure, le minium, le carbonate de chaux, les terres rouges ocreuses. Mais à la fécule on ajoute de la craie, du plâtre, de la sciure d’albâtre gypseux et même de la terre de pipe ! Le journal de médecine the Lancet signale, parmi les produits employés, le caramel, la terre rouge, le tan en poudre, la sciure de bois d’acajou, le foie de cheval cuit au four. La Tuber aestivum, dite Truffe noire du Périgord noire d'été ou truffe Mayenque, à l'odeur délicate de champignon des bois. Le long séjour en présence du bois lui donne une belle couleur : il se fait très lentement une dissolution de très faibles quantités de matière colorante dans l’alcool.

Des ouvriers habiles enveloppent d’une belle feuille de La Havane un cigare fait de mauvais tabac d’Allemagne ou des États-Unis. Mais le rocou du commerce, celui qui fait le beurre ? Le beurre ne se fait plus guère aujourd’hui avec de la crème et au moyen d’une baratte. Le poids moyen de ces quenelles est de 12 à 15 grammes. Ces vœux sont fous ; les étoiles trop loin. Ces deux dernières inventions font grand honneur à l’imagination du fabricant. Dans ce cas, l’une ou l’autre de ces pièces doit être soigneusement nettoyée, bridée, enveloppée d’une barde de lard, mise dans une casserole de grandeur voulue. Ces brochettes se servent généralement sans sauce. Procéder comme ci-dessus, en remplaçant la sauce Poulette par une sauce Ravigote relevée. La sauce fera passer le poisson. En somme, une boite de bonbons est toujours une boîte à couleurs, - un peu sucrée. Port vaste, mais peu profond ; quelques fortifications ; plusieurs chemins de fer, dont le principal relie St-Pétersbourg à Moscou.

« Sous le nom de bonbons, dit le savant auteur du Dictionnaire, on connaît les sucreries et pastillages que fabriquent les confiseurs, et dont beaucoup de personnes, principalement les femmes et les enfans, font une grande consommation. Enfin, elle parvint à une dernière pièce, ne voyant plus rien, les yeux en arrêt sur une porte, - la porte derrière laquelle il y avait le Pape. On l’expédie à Paris, où elle est vendue avec ou sans estampille officielle. La coloration est une toilette nécessaire du beurre qu’on vend aux Parisiens : quelquefois on les a empoisonnés avec du chromate de plomb ; le plus souvent on emploie une pâte tinctoriale faite de curcuma de rocou et d’une laque verte à base de graine d’Avignon. Commerce actif. Aux États-Unis. Chasser aux cerfs, Meditari dolum ceruis. A Alba, on fête chaque année cette délicate truffe, les festivités sont clôturées par les traditionnelles ventes aux enchères mondiales de la truffe au château de Grinziane Cavour, où l’on peut acheter les plus belles truffes et nos champignons séchés du monde. Il serait bon toutefois que MM. les commerçans voulussent bien prévenir leur clientèle et réserver les petits pois au cuivre aux amateurs de ce métal. Là encore reparaît le cuivre comestible sous forme d’acétate ou verdet.